jeudi 20 novembre 2014

Rencontre des Gabonais libres d’Europe à Bruxelles : libérer de nouvelles énergies utiles pour notre survie en tant que nation

Les gabonais qui ont bravé la peur des "foudres du régime BOA"
Les gabonais libres d'Europe ont organisé le 15 novembre 2014, de 15h00 à 20h00, à l'Hôtel Ibis de Bruxelles une rencontre à laquelle était invité les partis politiques de l'opposition, les syndicats, les diasporas et la société civile libre, les gabonais y compris ceux du PDG qui y ont pris part d'ailleurs. Le thème était axé sur la libération des nouvelles énergies utiles pour notre survie en tant que nation, l'organisation de la lutte pour la libération nationale et l'actualité au Gabon notamment les effets induits par la sortie du livre de Pierre Péan, Nouvelles affaires africaines, mensonges et pillage du Gabon.
Le régime ayant fait courir le bruit que ses agents prendront les photos de tous ceux qui prendront part à cette rencontre au fins de les sanctionner. Certains stagiaires et étudiants ont pris peur et ne se sont pas déplacé. Mais certains ont bravé cette peur et sont venus de la Belgique, de la France, d'Allemagne, des Pays-bas, du Royaume Unis etc, si bien qu'au départ peu nombreux les gabonais se sont retrouvé à plus de soixante vers le milieu de la rencontre. Beaucoup ont refusé de se faire prendre en photo. C'est pour dire la peur que suscite encore ce régime criminel et violent.
A cet effet l'Ambassadrice du Gabon organise de temps en temps des réunions avec des diplômates, des étudiants et stagiaires au cours desquelles des menaces d'interruption de fonction, de stage ou des études sont proférées à l'endroit de ceux d'entre eux qui auraient l'outrecuidance de fréquenter des opposants ou d'assister à leur meetings. Un diplômate a déjà payé de sa fonction, sa proximité avec un opposant au régime, et depuis lors les autres se terrent devant la dictature omnipotente de l'ambassadrice. Pour tous les opposants une persécution concrétisée par des complications administratives politiquement orientées est la règle: avoir la moindre pièce administrative (légalisation de document, certificat divers, etc) est impossible. Cette ambassade n'a rien de républicain, elle ne représente que son maître Bongo Ondimba Ali et son régime et non les gabonais et la République.
Les gabonais ont décidé de mettre en place un comité juridique chargé d'examiner toutes les voies juridiques pour poursuivre Bongo Ondimba Ali et ses complices dans l'imposture résultant de la production et de l'usage d'un faux acte de naissance pour se présenter aux élections présidentielles de 2009. Elle a ensuite apporté son soutien au Front de l'Opposition pour l'Alternance dans ses actes contre le régime honni de BOA.
Les enseignements de cette rencontre est que désormais les gabonais ne sont plus enclins à accepter l'imposture et la peur. Les organisateurs ont été surpris par le nombre des participants qui a largement dépassé leurs espérances.
Ces rencontres citoyennes vont désormais se poursuivre à travers toute l'Europe suivant le veoux des participants.
 
Le cadre thématique a été décliné par Jean Ndouanis, Premier secrétaire politique aux relations extérieures chargé de la diaspora de l'Union du Peuple gabonais, représentant les partis politiques de l'opposition.

CADRE THEMATIQUE DE LA RENCONTRE INTER GABONAISE :CRÉER LA DYNAMIQUE SAUVONS LE GABON


Gilles Agbla Porte parôle des gabonais libres
et Jean NDOUANIS PSPA aux relations extérieures
chargé de la diaspora UPG,
Représentant des partis politiques de l'opposition
Mesdames et Messieurs, chers compatriotes
L’actualité actuelle et la situation au Gabon prend une tournure inquiétante aussi bien dans la folie destructrice et autodestructrice des tenants du pouvoir que dans la misère du peuple gabonais qui voit chaque jour une dictature se départir des droits des plus élémentaires des gabonais.

Les urnes au Gabon ne sont qu'un leurre et une piraterie légalement soutenue par des institutions aux ordres. L'usage inconsidéré des deniers publics et le maintien d'un gouvernement dont les membres sont notoirement connus pour leur allégeance au pouvoir confirment que les élections présidentielles de 2016 seront tout sauf des élections démocratiques, libres et transparentes.
Devant cette situation des réflexions multiformes et des stratégies diverses ont été mises en œuvre, mais je suis au regret de constater qu'aucune action concrète ne s'est traduite sur le terrain par des actes décisifs qui pourraient ébranler le système et surtout l'édifice de fraude électorale institutionnalisée.

L'objectif de tous les gabonais actuellement est de faire partir Ali Bongo du pouvoir qu'il usurpe depuis 2009 et bâtir une démocratie ou le bulletin de vote reprend son pouvoir. Il est basé sur la souveraineté nationale, l’indépendance économique par la diversification de la production agricole, minière, la suppression des privilèges, le développement de l’industrie, la nationalisation des services publics, la lutte contre la corruption et l’impunité, la justice sociale avec la défense des travailleurs et la protection du peuple gabonais et de tous ceux qui vivent au Gabon dans le respect de nos lois, nos us et coutumes, bref de notre condition de peuple gabonais libre et souverain.

Pour cette grande œuvre, il faut réunir des efforts qui, dispersés, restent stériles. Nous n'avons pas la prétention de dire que la piste, qu'indique l'UPG, est la meilleure en soi et qu'il faut la suivre. Il y a mille manières de faire qui sont aussi bonnes, mais il s'agit d'abord de créer une unité féconde des volontés et des cœurs.
Vous en conviendrez avec moi, qu'il y a dans toute société autant d'éléments de discorde que de membres, car chacun arrive avec l'étroitesse de son égoïsme. Les conflits, les intelligences, l'incurie universelle, en cour au sein de l'opposition gabonaise, de la société civile et de la diaspora désagrègent la cause du bien commun et donc de la mission à remplir en vue de ce bien commun.
 
La médiocrité des chefs actuels de l'opposition gabonaise et de certains leaders de la diaspora décourage les bonnes volontés et éteint les enthousiasmes des gabonaises et des gabonais. Ces structures s'épuisent en efforts juxtaposés qui, non seulement se neutralisent mais finissent toujours par aboutir à un échec d'autant plus décevant que la bonne volonté de tous y était totale, échec dont Babel et la cour du roi Pétaud sont les images les plus populaires en tout cas symptomatiques à cet égard.
La lutte du peuple gabonais pour sa libération présente actuellement un visage de désagrégation: Les meilleures volontés se divisent, les énergies les mieux trempées se détendent, la conséquence c'est des frictions à n'en plus finir et finalement c'est l'effritement, la résignation du peuple par la mort de sa combativité et finalement de son âme: cela est consacré par cette expression de résignation bien connue des gabonais: "on va encore faire comment".
Participants

En définitive ma conviction est que pour unir efficacement les gabonais en vue de mettre en œuvre une véritable démocratie, il faut une coordination féconde bâtie sur le principe de l'unité et de la cohésion. Celle-ci doit-être capable d'exprimer et d'offrir à notre peuple une autre vision de la lutte pour le bien collectif, mais aussi capable de les entraîner et de les encourager à poursuivre l'atteinte de cet objectif.
C’est dans cette optique que je m'associe à ce cadre de réflexion inter gabonais à Bruxelles. Cette rencontre doit être basée sur le devoir de toutes les gabonaises et tous les gabonais de sauver le Gabon d’une dictature qui vend le pays en petit morceaux, oppose les ethnies aux autres, divise les gabonais, installe des extrémistes religieux au Gabon, paupérise notre population, détruit notre économie, siphonne nos finances, vampirise notre peuple par la pratique des crimes rituels.

Cette rencontre doit être un lieu où nous devrons trouver l’action déclencheur pour l’etablissement d’etat démocratique. C’est le devoir le plus légitime de toute gabonaise et de tout gabonais, c’est pourquoi mon souhait est elle soit sans exclusive et uniquement animée par la volonté de tous de sauver le Gabon.
En résumé
1/ les gabonais souhaitent faire partir Ali Bongo par tous les moyens
2/ les gabonais sont divisés sur la méthode et les moyens d'y parvenir
3/ Il existe plusieurs cadres et actions en cour qui se juxtaposent et se neutralisent
Pourquoi ne pas mettre en œuvre un cadre stratégique d'actions communes pour liberer le Gabon?

Réunir les gabonais dans cette perspective et y déclencher les mouvements sont à mon sens l'objectif que doit viser cette rencontre qui doit se solder par une déclaration ferme d'exigence de démission d'Ali BONGO.
Qui doit y prendre part ?
- Les leaders des organisations de notre diaspora en Europe. Surtout celles qui sont réellement inscrites dans la dynamique du changement
 - Les gabonais libres de l’Europe
 - Les représentants de la société civile libre
- Les partis politiques et associations politiques
- Les ONG
Le cadre de la rencontre
Le cadre de la rencontre est offert par l’opposition et la société libre avec ses soutiens occidentaux. Pour ne pas frustrer certains, car nous voulons ratifier large, la dénomination" Gabonais Libres de Bruxelles" nous a paru intéressante du fait que Bruxelles étant la capitale de l'Europe, ce label pourrait fédérer les gabonais libres d'Europe.
Articulation stratégique proposée
Ali bongo a un pouvoir de nuisance énorme. Pour l'amoindrir il faut détruire son édifice relationnel et communicationnel, notamment :
En encourageant les démissions les barons du régime,
En fédérant et en unifiant tous les anti-Bongo-Ondimba Ali de la planète,
Un jeune mendiant au Gabon au lieu d'aller à l'école
 il mendie pour nourir sa famille:
conséquence de près de 50 ans de prédation des Bongo-Ondimba
En détruisant son image de "président dictateur modéré" par une campagne médiatique ciblée.
D’où la stratégie de l'endiguement tout azimuts.
Articulation tactique proposée
Créer une composante internationale pour les actions juridiques
Créer une composante locale active sur le terrain, capable de s'auto-reproduire suivant le principe de la réaction en chaîne.
Faire intégrer la dynamique "sauvons d'abord le Gabon" auprès de toutes les composantes de la société.
Programmer des marches et des rassemblements dans tout le pays pour exiger la démission
Je vous remercie pour votre attention
Jean Ndouanis

A la fin de la rencontre, une déclaration sanctionnant cette rencontre a été lu par le porte parôle des gabonais libres de Bruxelles Monsieur Gilles Agbla GNIDJETY



 
  
Déclaration des Gabonais de la diaspora du Benelux


Une vue de la salle en début de rencontre



L'an 2014 le 15 novembre à Bruxelles, les Gabonais libres d’Europe composés notamment de la diaspora Gabonaise en France, Royaume Uni, Allemagne, Benelux et les partis politiques du front pour l'alternance et la société civile se sont réunis aux fins d'analyser la situation d'imposture qui prévaut à la tête de l'état.
 

Sylvain Ndong, opposant, auteur d'une proposition
qui a apporté l'adhésion de tous
Suite à la marche ayant pour objectif le dépôt d'une plainte une charge violente des forces de l'ordre contre des manifestants pourtant pacifiques, les Gabonais libres d'Europe condamnent avec la plus grande énergie cet acte barbare qui relève d'un système Stalinien et démontre la nature véritable de la dictature en place qui se départit des libertés publiques et individuelles au Gabon.
 
Les Gabonais libres d'Europe soutiennent la démarche entreprise par les forces vives de la nation regroupées au sein du front de l'opposition pour l'alternance.

Après des échanges multiformes ayant trait à la situation politique, économique et sociale de notre pays, il été convenu ce qui suit :
Mise en place d'une structure qui va coordonner plusieurs actions.
 
BOA et Mbourantsouo: deux criminels auteurs de parjure
 et de haute trahison du Gabon,
le peuple les jugera un jour ou l'autre
Constitution d'un comité juridique aux fins d'introduire auprès des juridictions internationales des plaintes diverses contre messieurs Ali Bongo Ondimba, Maixent Accrombessi, René Aboghe Ella, Jean François Ndongou, Faustin Boukoubi, mesdames Marie Madeleine Mborantsouo, Rose Francine Rogombé et le général Ella Ekogha.
  
Les participants ont fait état des persécutions diverses dont ils font l'objet et qui émaneraient des autorités de Libreville.
 
Tout en condamnant cette situation, nous allons informer les ministères des affaires étrangères et de l’intérieur des pays hôtes de ces pratiques.
Fait à Bruxelles le 15 novembre 2014

Gilles AGBLA GNIDJETY
Porte parôle des Gabonais Libres d'Europe.




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